Que du muscle

Mercredi 30 novembre, comme je suis grand ! Avant, je n’avais pas compris comment utiliser mes genoux pour avancer, oh oh ! Mais d’un seul coup d’un seul, je marche à quatre-pattes. Sans problème. Fini le crapahutage à la militaire ! Je vais beaucoup plus loin et plus vite. Je peux traverser tout le couloir sur mes petits genoux :) en quelques secondes. En fait non en quelques minutes, car y a plein de trucs à toucher au passage !

69cm et 8kg. De muscle. Oui que du muscle d’asticot ! Quand je ne veux pas rester allongé sur le dos, essayez de me retenir, c’est moi le plus fort. Vous avez déjà essayé de retenir un asticot, vous ? Pour changer la couche, il faut donc trouver d'autres tactiques. Debout, oui, à la rigueur….

Pas assis mais debout

Dimanche 27 novembre, bébé : pour mon huitième mésoversaire, je passe en couche taille 4, au repas du midi, j’ai le droit à plat, dessert, fromage. Je sais me mettre debout parfaitement et j’ai compris que ce n’est pas la peine d’avancer mes pieds sous le canapé pour attraper un objet loin sur le canapé, ça me fait tomber et, j’ai compris, ça fait mal) mais je ne sais pas m’asseoir. Je sais ramper, mais pas marcher à quatre-pattes. En cadeau, des chaussures de torture, tout ça parce que le kiné a dit : « le pied est encore un peu déformé, il faut les porter tout le temps, même en pyjama dès que bébé se met debout». Jolies les chaussures, en nubuck grises, mais dur, dur ça coince un peu sous les chevilles pour se mettre debout.

Quatre dents supplémentaires qui pointent leur bout de nez (euh de dent). Surnom du moment : « petit phoque pattes en l’air » (je bats des bras quand je suis content).

Maman ne fait plus pipi dans sa culotte quand elle tousse, son périnée était remusclé mais n’avait pas récupéré ses réflexes, c’était embêtant. Et puis c’est l’âge où tout le monde nous demande : « Alors ? Le deuxième ? »)  Papa et maman savent m’habiller dans tous les sens et dans tous les mouvements. Ils se vexent facilement si quelqu'un fait une remarque. « Ah ! Il n'utilise pas encore son pouce pour pincer ? », « Ben si mais quand tu regardes pas ! » Je crois même que maman se vexerait si on lui disait que je n’ai pas encore eu mon Bac. « Si, si, déjà fait, en candidat libre juillet dernier ».

Ouh, là là, ça fait mal

Lundi 21 novembre, bébé : contrairement aux deux premières dents, celles qui vont arriver se font remarquer. 39° de fièvre ! Enfin, si c'est ça, car nous n'avons pas encore été voir le médecin. Mais je crois bien que nous avons eu un indice hier (non pas les fesses rouges et la diarrhée qui pourtant peuvent être liées. Est-ce parce que je suis petit et donc mes fesses ne sont pas loin de ma bouche ???), ma joue droite était toute rouge. Normalement je rigole tout le temps, mais là j’ai plus trop envie, mais alors plus du tout en ce moment. Et je donne des gros signes que je suis vraiment atteint (dès fois que les parents ne comprennent pas) : je fais des câlins ! Si ce n’est pas les dents, de toute façon, on est fin prêts pour quand elles arriveront, avec une tablette à pharmacie bien (trop) fournie ! Elles n’auront qu’à bien se tenir.

J'en veux plus

Samedi 19 novembre, maman : scène de repas de midi : un grand pot, un petit pot, un peu de lait. Quand bébé n’a plus faim, il ferme la bouche obstinément et si j’insiste car je fais semblant de ne pas avoir compris le message, bébé se frotte la bouche avec ses petits poings (et c’est surtout là qu’il en met partout)

Grand choix de légumes et de mélanges, de viandes (n’importe lesquelles maintenant) et même poissons, de fruits, il mange tout ! Et puis quel plaisir bébé a de faire tomber les objets, et les voir remonter, et les refaire tomber, et les revoir remonter. Ah ! Non, tiens celui-là, il n’est pas remonté, en fait c’est moi qui fatigue, mais ça, bébé ne l’a pas encore compris.

Joli cou

Mercredi 16 novembre, maman : avant bébé n’avait pas de cou mais la peau du cou tout de même (avec les inconvénients de brûlures de peau entre les bourrelets) Maintenant bébé a le cou et la peau du cou. Toute douce :). Encore plus facile et trop chouette de couvrir bébé de bisous dans le cou !

Parcours du combattant

Lundi 14 novembre, je rampe à toute vitesse et dans toutes les directions avec mes bras, prêt pour l'armée ! Mais pas encore réussi le quatre-pattes. Par contre, je me mets debout, enfin j’essaye, sur les genoux c'est presque bien, sur la pointe des pieds c'est très branlant alors... je tombe en arrière, je me cogne la tête, je pleure un peu.... et je recommence. Maman me comprend, c’est comme être en train d’escalader un rocher et ne plus savoir quoi faire, n’étant pas capable de monter plus haut, mais étant trop haut pour descendre facilement et la position la plus stable étant de ne plus se déplacer ! Mais dur, dur de tenir la position sur la pointe des pieds quand mes petites fesses, d’autant plus ébranlées par la grosse couche, se mettent à trembler !

Féérique

Dimanche 13 novembre, que c’est beau les vitrines de Noël. Mais, on a oublié de me coiffer, je suis tout ébouriffé comme papa au réveil !

Beurre et argent du beurre

Dimanche 6 novembre, bébé : sentiments contradictoires pour maman qui voudrait me garder tel que je suis, tellement mignon, tellement naïf, tellement dépendant ! Mais qui a aussi très envie que je grandisse et que j’apprenne plein de trucs ... et que je devienne super riche et lui paye sa retraite. J’étudie déjà, j’aime triturer, palper, tordre, frapper, mordre et faire tomber tout ce que je touche.

Toujours plus loin

Samedi  5 novembre, le salon « tient » le coup. Nous avons dû rajouter une barrière (pour l’instant le bac à linge sale) à travers la porte car bébé en veut toujours plus et sort sa petite tête, puis son petit corps pour aller … voir ailleurs. Bien qu'une fois la tête sortie du salon (visibles du salon donc que les fesses), bébé se retourne et nous regarde semblant se demander si c’est bien raisonnable de ne plus avoir ses parents dans son champ de vision.

Changement d'heure

Mercredi 2 novembre, maman : changement d’heure dimanche dernier. On avait presque cru que bébé avait anticipé avec ses deux grasses mat une semaine avant. Mais non ! Mais même sans, ç’a été facile, bébé a décalé ses horaires de repas, de sieste et de coucher le soir dès le premier jour. Il lui a juste fallu trois jours pour décaler son heure de réveil le matin. Il est « troooop » fort !

Debout sur la pointe des pieds

Mardi 1^er novembre, ça y est, en me hissant sur mes bras, je suis debout dans mon lit de bébé et même sur la pointe des pieds ! Et avec ma grosse tête qui fait contre poids, je pourrais facilement faire la bascule et sortir. Passage en mode lit parapluie.