Samedi 22 octobre, maman a osé compter les secondes de câlin. 7h16, au réveil, deux secondes. 10h32, juste avant de me coucher, je veux bien douze secondes (oui incroyable, douze secondes c’est énorme) de câlin. 11h23 fin de la sieste, deux secondes de câlin. 14h02, deux secondes de câlin avant la sieste. 16h20, j’ai bien mangé, huit secondes de câlin. 20h40 juste avant la nuit, trois secondes de câlin.
Au total aujourd’hui donc vingt-neuf secondes. Trop, c’est trop ! J’ai trop d’autres choses à faire que câliner maman en manque. Comme faire le tour de la pièce pour vérifier s’il y a changements, vérifier si papa est là avec ses drôles de zoreilles (ndlr écouteurs), chercher avec quoi je pourrais jouer, essayer de faire gratte-gratte avec mon rideau, essayer de descendre et de grimper sur Napoléon,… C’est pour ça que les câlins de front me vont mieux, ils me laissent un champ de vision à 45° et -45°. Car sinon je veux bien être dans les bras tant que je peux voir partout et j’adore qu’on me fasse plein de bisous dans le cou, sur le ventre, les cuisses, les pieds,… mais si ça se trouve je rigole juste pour faire plaisir à maman, elle ne saura jamais, hé hé !
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